L'électrification - Les poteaux et supports

Poteaux en bois
De simples bouts de noisetier ou de buis font l'affaire. «Dame Nature» nous en fournira à rebus. Deux boulons de 4x20 solidarise le poteau à un bout de rail usagé qui est maintenu en terre par deux grosses pierres. On aurait pu bétonner, mais c'est bien assez solide ainsi, et surtout l'ensemble se démonte très facilement. La console est constitué par un bout de fil de fer de 3mm rectiligne et terminé par deux yeux de 3mm. Un crochet entoure le poteau et maintient la console a bonne hauteur (entre 25cm et 30cm au dessus du niveau supérieur du rail). Un isolateur supporte la caténaire. Un bras supérieur optionnel retient la console. A certains endroits c'est la caténaire qui tient les poteaux.

Pour les zones instables, on va prendre exemple sur ce qui existe au petit train de la Mure. Deux poteaux seront installés de chaque cotés de la voie, maintenus par des grosses pierres et un petit cable support entre deux isolateurs sera tendu. Un petit triangle maintiendra le fil de contact à distance, pour éviter que les frotteurs des pantographes embarquent le tout lors du passage du train. Ce petit triangle a été remplacé par un simple fil de cuivre torsadé.



Dans certaines zones complexes, un seul poteau d'angle maintient l'ensemble de la caténaire pour plusieurs voies.
Un réseau rayonnant de fils isolés part de ce poteau pour que la caténaire suive chaque voie.






Dans les courbes, un fil supplémentaire isolé tient les poteaux entre eux et tend la caténaire. Les poteaux reposent chacun sur une grosse pierre et sont retenus par une attache fixée au sol, à l'opposé de la console. Il n'y a pas de bras de maintien, vu que le fil de contact à lui seul tient les consoles à bonne hauteur.


Poteaux en ciment
Il est malheureusement impossible de réaliser des poteaux à l'échelle dans le style «train de la Mure» avec du vrai ciment. Ils seraient beaucoup trop fins et cassants. Pour obtenir des poteaux en ciment, il faut un moule, simple et aux côtes généreuses: un bout de bois creusé en forme de pyramide inversée pour le chapeau, deux planchettes 20x20 au sommet, 35x35 à la base et 50cm de long et deux autres planchettes de forme quelconque. Un bout de ferraille, constitué de rognures de boîte de conserve servira d'armature interne. Ce moule sera rempli par la base, en prenant soin de taper au fur et à mesure du remplissage pour faire sortir les bulles d'air et de bien répartir le ciment dans les coins. Le mélange magique sera le même que celui employé pour les bâtiments, à savoir 1/2 sable fin + 1/2 ciment gris, mais sans les pierres. Après une bonne semaine de séchage, on peut démouler le poteau. Il faut ensuite le mouiller a rebus puis colmater les trous - avec du ciment c'est évident. La pyramide du sommet évite que la pluie ou la neige abime le poteau. On obtient ainsi un poteau rigide qui tient calé par de grosses pierres. Il n'est pas utile d'ajouter une attache au sol dans les courbes.


Tendeur de caténaire
La caténaire doit être tendue quelle que soit la saison et solidement accrochée, sinon le train l'arracherait à son passage.
+35°C -3°C

La différence de position du poids, ne signifie pas que le fil se dilate et se rétracte, c'est que le réglage à tout simplement changé.