Dans un premier temps on va récupérer la tôle.
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Les outils:
La pince plate de Pépé (made in France).
La cisaille (made in Sweden).
L'ouvre boites (made in autre part qu'en RPC)
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On ouvre le haut et le fond de la boite, avec... l'ouvre boites. Le couvercle en plastique peut servir de protection pour la bouteille d'huile, pour ne pas ruiner ses meubles de cuisine...
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Puis on découpe au niveau de la soudure.
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Puis les deux rebords.
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Rebords que l'on va mettre droit.
Ils servent de fer à béton, rambardes, mains montoires, marche-pieds, attaches de rail...
Le fond peut servir pour des petites pièces.
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On obtient une belle plaque de 315mmx155mm.
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Voilà tout ce qui est récupéré.
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Pour découper, on commence par tracer un trait.
La règle: une lame de scie à métaux usagée.
La pointe à tracer: un simple clou.
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Voilà un beau trait...
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... que l'on va suivre en découpant à la cisaille.
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La peinture est enlevée aux extrémités de la plaque, pour assurer la conductivité électrique de ce bout de rail.
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un petit coup de toile émeri.
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On plie tout ça avec ses petits doigts, en évitant de les poser sur les bords tranchants...
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Les deux extrémités sont soigneusement arrondies avec une pince à anneler. C'est nécessaire pour réaliser un rail bien droit.
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Puis on insère un fil de fer bien droit à l'intérieur.
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A l'aide de la pince plate, on appuie assez fortement au niveau du fil de fer sur toute la longueur du futur rail.
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La surface du rail étant trop arrondie, on va l’aplatir doucement avec un marteau, le rail maintenu solidement dans un étau.
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C'est bien aplati, bien droit. Sans ce planage, le boudin de roue glisserait trop.
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On retire le fil de fer. On voit de l'autre coté, c'est parfait.
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Pour les rails à la mode ancienne, le processus s'arrête à ce stade. Pour les rails de type Vignole, il faut réaliser le patin.
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