PostScript
PostScript est avant tout un langage de programmation. On peut utiliser des variables, créer des procédures, faire des boucles. Les fichier PostScript doivent être envoyés à l'imprimante. Ces contiennent des dictionaires, pour ranger les différentes procédures, fontes, et ce que l'utilisateur souhaite imprimer. Le langage PostScript est universel, peu importe les caractéristiques de l'imprimante. Un même fichier peut-être imprimé sur une imprimante de bureau ou sur du matériel professionnel d'un imprimeur, et même sur une imprimante non postscript (avec des logiciels comme Ghostscript, GhostPDL,...)

PCL
PCL signifie "Printer Control Language". Il a été conçu par la société Hewlett Packard pour ses imprimantes et compatibles. Ce langage assure une compatibilité totale entre les différentes familles d'imprimantes HP. En principe une séquence PCL spécifique de la HP PaintJet peut être employée sur une imprimante de type HP LaserJet III. Au fil du temps, le PCL a validé 3 niveaux. Le PCL3, pour des imprimantes de type point, PCL5 pour des imprimantes de type vectoriel, et XL (aussi appelé PCL6) pour des imprimantes photo, incluant à la fois les possibilités du PCL3, PCL5 et l'envoi d'images compressées de type jpeg directement à l'imprimante. Le PCL5 inclut les polices vectorielles (CompuGraphics Agfa) et les codes des traceurs HPGL.

PCL ou Postscript ?
Chaque langage a ses points forts et point faibles, bien exploités par le marketing. Avec Postscript on peut faire des graphiques assez poussés, surtout si l'on utilise aucun logiciel du commerce, mais pour le courrier de tous jours, PCL est bien suffisant si l'on se limite à Univers (police sans serif, proportionnele) ou Courier (fixe) ou CG Times (CG pour CompuGraphics, proportionnelle avec serifs) Tout est une question de licence d'utilisation sur des polices Helvetica, Arial, Univers, qui sont toutes sans serif, se ressemblent énormément, mais ne peuvent pas s'interchanger. En mode graphique, le PCL peut compresser les données avec plusieurs algorithmes (#1 samebyte, #2 TIFF packbits ou ByteRun1, #3 delta compression, la #4 n'existe pas vraiment mais se retrouve dans la #5 qui permet d'utiliser les 3 précédentes judicieusement) c'est au pilote de l'imprimante d'utiliser le bon. Le PCL est bien pour imprimer des graphiques, et aussi des photos dans sa version XL, ce que Postscript fait aussi, mais avec une grande lourdeur, car les données à transférer sont énormes (plus de 150Mo pour une page A4 couleur, alors que l'équivalent en PCL ne dépasse pas les 10Mo)

Et l'Amiga
Avant la version 3.1 d'AmigaOS, chaque constructeur livrait ou non un pilote à placer dans devs:printers.
L'utilisateur pouvait choisir son imprimante, le port, des informations sur les impressions caractères (Printer) et graphiques (PrinterGfx).
A partir du 3.1 (et peut-être même du 3.0...) une autre icône a apparu dans prefs (PrinterPS). PrinterPS permet de règler la sortie Postscript d'une imprimante. Si vous n'avez pas de telle imprimante, utiliser le programme cmd, qui détourne la sortie vers un fichier, pour voir comment le système se débrouille.
Les quatres options de PrinterPS sont spécifiques à l'imprimante Postscript et n'interagissent pas avec celles de Printer et PrinterGfx sauf pour le type d'imprimante (sélectionner PostScript dans Printer) et le port (parallèle ou série), une seule et unique imprimante est gérable.




Conclusion
Sur Amiga classic, on a le choix entre PCL et Postscript, mais les drivers PCL sont trop vieux et limités au PCL3.